Battlefield 6 est disponible depuis début octobre, et il ne lui aura pas fallu bien longtemps pour s’imposer comme l’un des meilleurs jeux de l’année. En quelques jours à peine, ce sont près de 7 millions de joueurs qui se sont lancés sur le champ de bataille, faisant exploser le record d’affluence de toute la licence. Du jamais-vu pour EA et ses équipes, qui doivent se féliciter de leur nouvelle approche pour le développement. Un développement près de la communauté et surtout, à l’écoute. Après un Battlefield 2042 clairement pas à la hauteur, c’est donc un vrai second souffle que vient de donner ce nouvel épisode, et ce n’est pas fini.
Comme bon nombre de jeux-service modernes, Battlefield 6 va s’employer à bichonner sa communauté avec du nouveau contenu gratuit, qui représentera le gros des nouveautés et tout ce qui touchera au gameplay, et du contenu cosmétique payant. Comme Battlefield 2042, BF6 fonctionnera avec un rythme saisonnier désormais ancré dans les tendances actuelles. Au menu de chaque saison : du contenu gratuit, dont de nouvelles cartes et modes de jeu, mais aussi des armes et de l’équipement. Alors que la saison 1 débutera dès le 28 octobre prochain, j’ai pu essayer une partie de son contenu en avant-première lors d’un événement en ligne tenu par EA. Voici ce qui vous attend.
Battlefield 6 sort le grand jeu pour sa saison 1
La saison 1 de Battlefield 6 démarrera à la fin du mois et sera divisée en plusieurs actes. Le premier sera lancé dès le 28 octobre 2025 sur toutes les plateformes et comportera un nouveau mode de jeu, une nouvelle carte ainsi que trois armes. Tout ce contenu sera entièrement gratuit, la seule chose qui sera payante sera de l’ordre du cosmétique. Cette première saison verra débarquer le tout premier battle pass du jeu avec son lot de bonus et cosmétiques. J’ai d’ailleurs pu en voir quelques-uns, notamment des camouflages d’armes qui semblent respecter le mantra que les studios avaient annoncé.
Ne vous attendez pas à de l’équipement qui brille, mais certains skins sortiront tout de même un peu des sentiers battus ou du réalisme pur et dur. Comme dans la plupart des jeux, le battle pass sera divisé en deux parties : l’une totalement gratuite avec pléthore de choses à débloquer, et l’autre payante qui proposera encore plus de récompenses. Le second acte débutera quant à lui le 18 novembre 2025 avec la Résistance Californienne. Là encore, un mode de jeu inédit est attendu, une nouvelle carte et des armes. Enfin, le troisième acte arrivera cet hiver avec le même genre de contenu, à la différence que la carte sera une simple revisite de la carte Empire State déjà disponible.

Les nouvelles cartes, deux salles deux ambiances
Lors de cette session de prise en main, j’ai eu l’occasion de faire le tour d’une bonne partie des nouveautés des deux premiers actes, notamment les gros morceaux que représentent les nouvelles cartes XXL. La première, Blackwell Fields, se passe en Californie dans un champ bourré de puits de pétrole. Une carte très aérée, avec peu de verticalité mais suffisamment de relief pour éviter les tirs à trop longue distance. Très vaste, elle propose des affrontements à grande échelle en infanterie et à bord de véhicules terrestres et aériens. Si la carte en elle-même reste relativement classique, elle arrive à sortir du lot grâce à sa patte artistique marquée. Les couleurs crépusculaires s’encrassent dans la boue et la fumée, tandis que la moindre explosion, mal ou bien placée peut faire s’enflammer les puits de pétrole, qui crachent leur gerbe de flammes à plusieurs mètres du sol en enfermant le champ de bataille. On retrouve clairement l’ADN de la série, ce qui n’est pas le cas avec Eastwood, la seconde carte, qui joue la surprise.

Pour cette seconde map de la saison 1 de Battlefield 6, elle aussi vaste, on retourne en Californie, mais sur la côte huppée. Eastwood nous envoie nous battre dans un quartier chic qui ne sera pas sans rappeler Los Angeles. Belles villas, avenues bordées de palmiers et piscines aux eaux turquoise sont désormais notre terrain de jeu. Un champ de bataille en plein soleil et très coloré, qui va rapidement se transformer en festival de la destruction. La conception même de la carte n’a rien de vraiment transcendant encore une fois, et l’on manquera de verticalité. Toutefois, le niveau de destruction est hallucinant. La zone est dense, avec beaucoup d’habitations et de villas de toutes tailles, et presque tout peut être rasé.

À plus d’un titre, Eastwood est dépaysante non seulement aux yeux de Battlefield 6, mais même à l’échelle de la licence globalement. Une bonne surprise qu’il me tarde d’expérimenter davantage, car il est encore difficile de parler d’équilibrage pour l’une comme pour l’autre de ces deux cartes. Il en sera de même pour les nouvelles armes. J’ai pu en effleurer quelques-unes, notamment un pistolet, une carabine et un nouveau fusil de sniper. Encore une fois, le gunplay est génial, il n’y a pas à redire, reste à voir si l’équilibrage suivra.

Des modes de jeu intéressants, mais pas pour tout le monde
Parmi les nouveautés à venir, on aura aussi droit à deux nouveaux modes de jeu : Strikepoint, qui arrivera dès le 28 octobre 2025, et Sabotage le 18 novembre 2025. Le premier propose des matchs en 4v4 extrêmement tactiques, dans lesquels il n’y a aucune réapparition. Il s’agit d’un mode compétitif dans lequel deux équipes luttent pour la domination d’un seul et unique point dans des rounds rapides et intenses. Si une équipe arrive à éliminer tous ses adversaires ou à prendre la position, le round est gagné. Les parties de Strikepoint se déroulent en BO6 sur 11 manches. Personnellement, je ne suis pas vraiment friand de ce genre de modes sur Battlefield 6, et pourtant, celui-ci m’a rapidement pris lors de mes quelques parties. L’absence de réapparition y joue pour beaucoup et rend tout de suite les affrontements intenses et dangereux.
Malheureusement, le pistolet-mitrailleur, la carabine ultra rapide et le fusil à pompe risquent de rendre la chose un peu moins amusante. A voir. Le second mode de jeu, Sabotage, est quant à lui plus classique. Il s’agit d’un mode en 8 contre 8, dans lequel les équipes attaquent et défendent des points à tour de rôle. Pour gagner, il faut remporter le plus de points en plusieurs manches, en détruisant les objectifs notamment. Là encore, c’est un mode au format réduit et peut-être moins intense que ne l’est Strikepoint en termes de sensations. D’un autre côté, il est aussi plus permissif que ce dernier. Dans les deux cas, les deux modes de jeu proposent des expériences différentes de ce à quoi on a l’habitude sur Battlefield, et rien que pour ça, c’est plutôt chouette.

La saison 1 de Battlefield 6 s’annonce prometteuse
On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait pour Battlefield 6, mais celui-ci semble prendre son futur très au sérieux. Encore une fois, on voit bien que l’épisode Battlefield 2042 a servi de leçon, et la première saison de ce BF6 s’annonce plutôt généreuse. Les deux modes de jeu à venir sont intéressants, même s’ils ne parleront certainement pas au plus grand nombre, et les cartes sont plutôt bonnes. L’une joue à fond la carte de l’immersion en correspondant à 100 % à l’ADN de la licence, tandis que l’autre cherche plutôt la surprise et propose quelque chose de différent qui fait la part belle à la destruction. L’arsenal se verra quant à lui gratifié de près de six nouvelles armes au total, de quelques accessoires, d’un nouveau véhicule et d’une nouvelle fonctionnalité que je n’ai malheureusement pas pu expérimenter, mais qu’il me tarde de découvrir. Joueurs occasionnels ou fans de ce Battlefield 6 devraient dans tous les cas s’y retrouver. Reste maintenant à voir ce que donnera l’équilibrage et toute la partie cosmétique dans son ensemble.